Dans le cadre
de ma formation d’Opérateur en Infographie, j’ai
été amené à réaliser un site
web sur le thème de mon choix.
Le sujet du sel et ses incidences néfastes sur la santé
s’est imposé à moi pour différentes
raisons. Je ne suis pas scientifique (aussi, si des erreurs se
sont glissées dans ces pages, je vous serais reconnaissant
de me les signaler à l’adresse suivante : selsante@free.fr
; tous témoignages ou remarques sont d’ailleurs les
bienvenus), mais j’ai toujours été très
sensible à tout ce qui concerne la santé publique.
En lisant l’article intitulé Overdose de sel
dans l’assiette des français (Le Point n°
1483 - 16/02/2001 - Christophe Labbé et Olivia Recasens),
j’ai été stupéfait d’apprendre
que le sel était impliqué dans un grand nombre de
maladies, principalement cardio-vasculaires, mais aussi l’ostéoporose
et le cancer de l’estomac. De plus les enjeux économiques
liés au sel sont très importants. Les producteurs
de sel, bien sûr, mais aussi toute l’industrie agro-alimentaire
ainsi que les laboratoires pharmaceutiques sont directement concernés
par ce problème avec des motivations souvent peu louables.
On est en droit de s’inquiéter, trois ans après
la parution de cet article, de la quasi inexistence de communication
sur ce sujet de la part des autorités. On se souvient tous
du tapage médiatique fait autour de la fièvre aphteuse,
par exemple. On nous démontrait l’efficacité
de la politique sanitaire. On nous parlait du principe de précaution
pour une maladie dont les symptômes pour l’homme sont,
d’après le Ministère de l’Agriculture,
quelques aphtes buccaux accompagnés d’une petite
fièvre.
Pourquoi n’est-il plus question de principe de précaution
pour la première cause de mortalité en France, à
savoir les maladies cardio-vasculaires ?
Les 25 000 vies que l’ont pourrait sauver par des mesures
simples qui ont déjà fait leur preuves dans d’autres
pays pèsent-elles moins lourd que les 6 milliards d’euros
de manque à gagner de l’industrie agro-alimentaire
?
Après la parution de cet article, Jean-François
Mattei, alors député de l’opposition, déclarait
: “Le scandale du sel illustre le peu de cas qui est fait
de la santé publique en France lorsqu’elle se heurte
à un certain nombre d’intérêts économiques.”.
Qu’a-t-il fait depuis qu’il est Ministre de la Santé
?
C’est pour tenter d’apporter des éléments
de réponse à ces questions que j’ai choisi
ce thème ainsi que pour dresser un bilan de ce qui à
été fait et ce qui aurait pu être fait en
France et en Europe.